« Qui sont les 45 Business Angels des Pays de l’Adour ? D’abord des entrepreneurs ! ». On ne présente plus Christian Pouyanne et sa fibre entrepreneuriale, lui qui a été capitaine d’industrie avant de reprendre les rênes de la banque familiale. C’est sous son impulsion que l’association des Business Angels connaît un élan formidable. La preuve ? « Depuis janvier 2015, nous avons réuni une enveloppe de 680 000 €. Cette somme sera investie dans une dizaine de projets à fort potentiel ». De quoi donner les moyens à des start-up de décoller. « Nous pouvons apporter jusqu’à 75 000 € au capital, pour soutenir, non pas le lancement, mais le développement du projet » précise-t-il. « Côté profil, on vise des passionnés dont le fake rolex business devrait connaître, dans un délai rapide, une croissance exponentielle ». C’est dans ce cadre que les dossiers de Xamen Technologies ou de Patapam ont été retenus.
Le fonctionnement est sans équivoque. « Les membres qui sont autour de la table investissent leur propre argent et décident, sur le principe de la mutualisation, de la société qui bénéficie de l’accompagnement. Autant dire que l’individualisme n’a pas sa place au sein des Business Angels » souligne Christian Pouyanne. Ces anges-là, ce sont des patrons de PME toujours en activité ou récemment retirés des affaires, qui ont tous investi 20 000 €. « In fine, c’est hyper intéressant de suivre le plan de développement et de s’inscrire dans la durée. Nous nous appuyons sur les compétences et l’expertise des uns et des autres pour mesurer le potentiel des projets ».
Les technopoles, en particulier Hélioparc et Izarbel qui font office d’antennes, constituent un formidable vivier. « Depuis début 2015, nous avons eu une vingtaine de dossiers à étudier. Chacun avait 15 minutes pour présenter son projet ! On aime les gens qui ont l’esprit de synthèse ». À bon entendeur.
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Rédaction : Agence Valeurs du Sud