Il est des univers où il vaut mieux être recommandé pour espérer développer son business. Celui des laboratoires de recherches en fait partie. En créant SymaLab, en 2013, Sylvain Mallet a eu le nez fin lorsqu’il s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale. « Je fournis des matériels et consommables techniques à des laboratoires tels que le CNRS, le CEA replica watches, l’INRA ou autres laboratoires universitaires parmi lesquels l’Iprem à Pau. Pendant 13 ans, j’ai commercialisé des pièces liées à la spectrométrie pour une société basée en Normandie » souligne-t-il « J’aspirais à faire autre chose que de la simple distribution. J’avais envie d’innovations et de recherche, bref, de temps de cerveau ».
Bien lui en a pris puisque ce marché de niche est en plein renouvellement. « Les parcs machines ont été installés fin des années 90 jusqu’en 2005. Ils sont aujourd’hui en phase d’optimisation. Nucléaire, militaire,
agroalimentaire, environnement… nos domaines d’interventions sont très variés. Pour faire simple, nous installons de nouveaux composants afin que l’appareil de mesures gagne en performance. C’est un peu comme si sur une Megane, on changeait le moteur de série par une cylindrée plus grosse, avec de nouveaux pneus, etc. Au final, ça reste une voiture mais ses performances ne sont plus les mêmes. C’est pareil pour les laboratoires de recherches qui doivent faire face à de nouvelles normes et donc être capable de pousser davantage leurs mesures ».
Une vingtaine d’acteurs sur ce marché mondial, 5 000 articles en catalogue, des innovations qui séduisent les clients, une ambition de travailler davantage avec le tissu économique local… « La Technopole a joué un rôle majeur dans mon développement. Au départ la partie administrative a été lourde à gérer. Hélioparc m’a procuré un accompagnement qui m’a permis de me libérer du temps ». La première embauche devrait en appeler très prochainement d’autres, confirmant ainsi que les portes s’ouvrent sans encombre pour SymaLab.